Martine Guénégant, adjointe à la communication, et Vincent Remy, adjoint à la culture, ont présenté les premiers bilans des deux festivals de musique de l’été.

Deux festivals dont l’identité et l’historique diffèrent (34e édition du festival de musique, 3e édition pour Opening), et qui ont vu, chacun, le nombre de concerts organisés diminuer par rapport à 2022, ce dans un contexte de festivités chargé.

Si le bilan financier détaillé sera communiqué lors d’un prochain conseil municipal, leur fréquentation a été évoquée.

Festival international de musique de Dinard

1 800 entrées pour le festival de musique pour les 5 concerts et des recettes de billetterie s’élevant à 38 000 €. « La fréquentation par concert est sensiblement la même que l’année passée, avec un public qui est fidèle à ce festival,  a noté Vincent Remy, malgré une grosse concurrence de festivals classiques l’été ».

Sur ces 5 concerts,  trois temps forts :

• le concert d’ouverture, intitulé La musique fait son cinéma, (un concept en vogue qui fonctionne bien), avec un quatuor violon, clarinette, violoncelle et piano. Ce concert a presque rempli Debussy (392 entrées).
• Le concert-lecture Le Guay-Orsenna autour de Bach (336 entrées).
• Le concert du Trio Wanderer (450 entrées à l’église Notre Dame), concert d’un trio prestigieux qui tourne régulièrement en Bretagne, mais qui, contrairement au duo Renaud Capuçon-Claire-Marie Le Guay l’an dernier, n’a pas fait le plein.
• Concernant le festival off, l’animation à la médiathèque, le concert à la Résidence sénior, les prestations en extérieur d’un duo violon et danse, ont bien fonctionné.

Dinard Opening

Le festival Opening a totalisé 4 650 spectateurs cette année (6 concerts) soit une progression de + 37 %[1], sans compter Big love, organisé à l’occasion de la fête de la musique (4000 personnes à Port-breton).  Ces résultats sont très encourageants, car ces chiffres de fréquentation entrainent une forte hausse des recettes de billetterie, qui s’élèvent cette année à près de 92.000 €.

Plusieurs concerts ont d’ailleurs affiché complet. Le plus gros résultat, est celui de Pete Doherty et Frédéric Lo (1500 spectateurs.), le second, Charlie Winston (1000 spectateurs, très bon résultat compte tenu du fait que le chanteur donnait d’autres concerts en Bretagne).

Charlie Winston a été salué pour sa prestation généreuse, conviviale. Le concert de Peter Doherty a entrainé des réactions diverses. Certains spectateurs ont été déstabilisés par son registre intimiste. De nombreux autres ont au contraire apprécié le renouveau et la dimension poétique de son duo avec Frederic Lo.

Le troisième concert de Port Breton, celui de l’orchestre Matheus, a réuni plus de 650 personnes assises, ce qui contribue un excellent résultat pour une formation orchestrale aux origines classiques, plus exactement baroques. Le concert a réjoui les spectateurs, par son originalité, sa créativité, son énergie, il a suscité un enthousiasme unanime.

La même audace, et le même enthousiasme, ont porté le concert d’ouverture, avec l’Orchestral Qawwali Project qui a fait résonner dans la salle Debussy, les sonorités envoutantes des indo-pakistanais de Londres.

A noter enfin le plein succès du festival dans deux lieux atypiques. Les jeunes étudiants de la Royal Academy of Music qui pour la troisième année consécutive, avec à chaque fois une formation différente, ont fait le plein à l’Eglise Anglicane. Enfin, le concert pique-nique de Château Hébert concert familial qui séduit chaque année davantage de monde, puisqu’il a réuni 550 personnes, tous âges confondus, et de nombreux enfants, autour du groupe de Bristol Me and my Friends. Au delà de la prestation dansante du groupe, mais sans prétention, c’est le concept convivial qui l’emporte.

L’absence de frontières dans les genres musicaux représentés, la diversité des lieux de concerts  ont été plébiscités par le public : « les propositions qui sortent des standards, le mélange des genres musicaux,  l’ouverture,  fonctionnent » .

Cap 2024

« Une analyse des publics fréquentant les deux festivals (provenance géographique) est en train d’être réalisée et, parallèlement, les deux marchés de direction artistique qui arrivent à échéance, doivent être relancés » a précisé Martine Guénégant. « D’une façon générale nous voulons aller dans le sens de la surprise, la diversité,  l’audace, sans transiger sur la qualité artistique ».

On note aussi que l’été 2024 sera placé sous le signe du sport, entre Euro de Foot et JO de Paris.

« Le calendrier global des événements est à l’étude et n’est pas encore fixé. Avec toujours pour fil conducteur :  une ville vivante pour tous, toute l’année ».