2023, Environnement

Publié le mercredi 12 juillet 2023

Le procédé ALEPH utilisé une seconde fois à Dinard

 

L’été dernier, la ville de Dinard s’est placée à la pointe de l’innovation en testant une technologie de rupture afin de remédier à des odeurs d’assainissement au niveau de l’entrée de la plage de l’écluse.

Des équipements compacts venus de Suisse, sans chimie et avec une consommation énergétique négligeable, ont ainsi éliminés ces nuisances récurrentes.

Le succès de ce procédé a incité la municipalité à le reconduire cet été 2023.

 

Le procédé ALEPH :

Aleph (Amplification of Light Energy by Pulses with Harmonics) est le premier dispositif à exploiter la physique quantique pour la dépollution.

En détruisant des molécules polluantes sous la seule action d’impulsions lumineuses ultra brèves, cette innovation représente pour la lutte climatique et l’environnement un enjeu au moins comparable à celui de l’ordinateur quantique pour l’informatique.

A l’image des lasers les plus puissants, Aleph produit de la lumière sous forme d’impulsions électromagnétiques à très haute énergie, capables d’atomiser les particules inertes ou biologiques et de casser n’importe quelle structure moléculaire. L’objectif recherché est de détruire les odeurs indésirables des sites industriels, des stations de traitement de déchets ou des eaux usées.

Des institutions aussi prestigieuses que le Centre National d’Études Spatiales (CNES) sont venues à Dinard la découvrir en opération.

Aujourd’hui, Aleph séduit un public de plus en plus nombreux : éleveurs pour le bien-être animal, riverains d’installations polluantes, laboratoires chimiques où les employés peuvent abandonner leur masque respiratoire… Sa tournée passe par la dépollution de cheminées industrielles en Europe et en Chine, celle des plus grands lieux publics du Moyen-Orient, des stations de métros etc.

A cette occasion, ce mercredi 12 juillet, le Maire Arnaud Salmon, entouré de nombreux élus, des équipes de Véolia et de journalistes, a accueilli Jean-Michel Beaudouin, inventeur du procédé Aleph, ainsi que l’astronaute légendaire de la NASA William Shepherd !

En matinée, la délégation a visité le bassin tampon situé sous la plage de l’Ecluse, lieu d’installation du procédé Aleph.

Ensuite, la délégation a rejoint le Palais des Arts et du Festival pour assister à des démonstrations ludiques des capacités d’Aleph, particulièrement sur les principaux polluants de l’air en Bretagne.

William Shepherd (au centre)

 

Le procédé Aleph opérationnel sur Terre et bientôt dans l’Espace :

Ammoniac, poussières fines, hydrogène sulfuré sont des freins à l’aventure spatiale. Ces cibles font partie des priorités pour l’emploi d’Aleph dans les vols habités et les futures bases lunaires et un jour martiennes.

Ces applications sont aujourd’hui investiguées par le CNES depuis Toulouse qui apporte à Aleph le support de ses ressources humaines et technologiques de pointe.

L’objectif est de placer Aleph dans l’espace dès 2024-2025.

 

 La genèse d’Aleph :

Née dans un garage des bords de Rance il y a une vingtaine d’années, elle est issue d’une vieille lignée de recherches Russes en physique des plasmas micro-ondes. Jean-Michel Beaudouin, issu d’une vieille famille locale, à la recherche, à l’époque, d’une solution pour détruire les microorganismes aéroportés dans les enceintes de conservation, s’y est intéressé. De bricolage hasardeux en réalisations chanceuses, la machine du garage a fini par présenter des performances étonnantes, remarquées par des médecins et biologistes de renom et par un industriel Strasbourgeois, Robert Lohr (Lohr industrie) engagé lui-même dans des recherches sur les plasmas avec des physiciens Russes.

Envoyée en Suisse, Aleph a voyagé d’instituts polytechniques en universités pendant des années, pour y passer de nombreux examens dans d’innombrables laboratoires, en Europe, aux États-Unis, en Asie, jusqu’à ceux de plusieurs Académies. Sous l’œil bienveillant de plusieurs Prix Nobel, Aleph a progressivement gagné en science, en puissance, en beauté jusqu’à devenir ce qu’elle est aujourd’hui.

Influencée par le message artistique et philosophique du Petit Prince de Saint-Exupéry qui rappelle que « la lumière des étoiles brille pour tous », Aleph a refusé tout engagement exclusif et préserve sa liberté à travers la Fondation Suisse d’utilité publique Aleph-B612.

Désormais brevetée mondialement, industrialisée, normée, certifiée, elle est parée pour une carrière qui s’annonce réjouissante pour la planète.