2022, Environnement

Publié le mardi 10 mai 2022

Le samedi 7 mai dernier, les membres du Conseil Municipal des Jeunes ont pris part à Nature en Fête, « fête de la nature » qui s’articule autour de villages thématiques permettant à de nombreux professionnels, pépiniéristes, producteurs locaux, artisans et associations engagées dans le domaine de l’environnement et du développement durable, de mettre en avant leur travail, de partager leur savoir-faire, de transmettre leurs conseils et de vendre leurs productions.

Le Conseil Municipal des Jeunes a tout d’abord proposé aux visiteurs de répondre au questionnaire qu’ils avaient élaboré, intitulé le QCMJ. Celui-ci portait par exemple sur les questions de biodiversité, de pollution marine ou encore de pression sur les ressources naturelles. Les familles ont notamment pu apprendre que 80 % des déchets retrouvés en mer proviennent de la terre ou encore que l’équivalent de la surface d’un terrain de foot est déforesté en Amazonie toutes les sept secondes. Le travail des jeunes élus a également offert au public la possibilité de mieux connaitre l’histoire du Parc de Port-Breton ainsi que les espèces qui y cohabitent : canards, lamas, wallabies,…

Tous les participants se voient décerner un kit biodiversité composé par la Ville de Dinard, disponible à l’accueil de la mairie. Après un tirage au sort, le parrainage de la plantation du bouleau blanc situé dans le parc des Tourelles, mais aussi deux livres de la série « Les Aventures de Tom et Lola » dédicacés par les auteurs (Benjamin Perrier et Jules) ont été attribués à trois heureux gagnants.

L’ensemble des lots est donc à retirer à l’accueil de la mairie dès à présent.

En parallèle, un atelier de coiffure florale a permis à chacun de repartir avec une coupe garantie 100 % naturelle !

La ville de Dinard remercie l’ensemble des participants et les jeunes organisateurs pour cet agréable temps d’échange autour des questions de Transitions.

Les questions du QCMJ

1. Combien d’espèces existe-t-il sur la planète ?
a. 500 000
b. 1 million
c. 1,8 million
d. 2,3 million

2. Combien d’espèces disparaissent chaque jour dans le monde ?
a. 15
b. 50
c. 150
d. 1 500

3. Laquelle de ces raisons ne constitue PAS une cause de disparition d’espèces ?
a. La destruction des habitats
b. Le changement climatique
c. La chaine alimentaire
d. La pollution des écosystèmes
e. La déforestation

4. Quelles sont les trois échelles d’étude de la biodiversité ?
a. La Terre, les individus, l’ADN
b. Les écosystèmes, les individus, les gènes
c. Les espèces, les individus, les nucléotides
d. Les écosystèmes, les espèces, les individus

5. Quel est le plus grand poisson vivant ?
a. Le requin-blanc
b. Le calamar
c. La baleine bleue
d. Le requin-baleine

6. Laquelle de ces espèces d’oiseaux dinardais n’est pas menacée ?
a. Le Chevalier gambette
b. Le Grèbe esclavon
c. Le Bruant des neiges
d. Le Bouvreuil pivoine

7. En combien de temps l’équivalent d’un terrain de foot est-il déforesté en Amazonie ?
a. 7 secondes
b. 30 secondes
c. 7 minutes
d. 27 minutes

8. Quel écosystème permet la plus grande absorption de gaz à effet de serre présents dans l’atmosphère ?
a. Les forêts et notamment l’Amazonie
b. Les océans
c. Les champs agricoles

9. Quelle part des déchets retrouvés dans les océans provient de la terre ?
a. 20%
b. 40%
c. 60%
d. 80%

10. Combien de masques en plastique ont pénétré l’océan en 2022 ?
a. 153 millions
b. 654 millions
c. 1,12 milliard
d. 1,56 milliard

11. Combien de temps met un masque à disparaitre dans l’océan ?
a. 8 à 12 mois
b. Entre 1 et 10 ans
c. De 10 à 100 ans
d. De 100 à 500 ans

12. Qu’est-ce que l’empreinte écologique ?
a. Une empreinte d’animal en voie d’extinction permettant de le pister
b. Une manière de mesurer l’impact de notre mode de vie sur la planète
c. Une empreinte utilisée pour les passeports biométriques
d. La trace du passage de l’homme à un endroit donné

13. En 2020, quelle date marque le jour du dépassement dans le monde ?
a. Le 22 avril
b. Le 22 juin
c. Le 22 juillet
d. Le 22 août

14. Comment a évolué la production de miel en France depuis le début du siècle ?
a. Elle a été divisée par 3
b. Elle est restée constante
c. Elle a été divisée par 5
d. Elle a été multipliée par 2

15. Quelle est la part de l’alimentation mondiale dépendante des insectes pollinisateurs ?
a. 1/10ème
b. 1/4
c. 1/3
d. 1/2

16. Quelle est la date d’inauguration du parc de Port-Breton ?
a. 1715
b. 1851
c. 1923
d. 2002

17. Les deux paysagistes Neveu et Saudejeau ont réalisé dans la partie basse du parc un arboretum, de quoi s’agit-il ?
a. Un animal
b. Un arbre vraiment très bizarre
c. Une collection d’arbres remarquables
d. Une œuvre d’art végétale

18. Quel est l’autre nom donné au jardin géométrique du parc de Port-Breton ?
a. Un losange britannique
b. Un carré hollandais
c. Un rectangle à la française
d. Une mosaïque florale

19. Quelle espèce n’est pas présente au parc de Port-Breton ?
a. Le wallaby
b. Le lama
c. Le wapiti
d. L’âne

20. Quel surnom donne-t-on au manoir de Port-Breton au 20ème siècle ?
a. Le Chambord de la côte
b. Le Versailles dinardais
c. La belle demeure
d. La villa fleurie

Récapitulatif des solutions du QCMJ

S’il existe plus de 2 millions d’espèces vivantes recensées à ce jour, on estime que la biodiversité est riche de près de 20 millions d’espèces différentes. Pourtant, près de 150 d’entre elles disparaissent chaque jour. En cause essentiellement, la perte d’habitats naturels et non la chaine alimentaire qui constitue quant à elle un mode de régulation du vivant.

Afin de mieux comprendre ces questions, les scientifiques étudient la biodiversité au travers de trois échelles que sont les écosystèmes, les espèces et enfin les individus.

Pour l’heure, le requin-baleine reste bien le plus grand poisson vivant sur terre… enfin plutôt sous l’océan !

Le bruant des neiges, que l’on peut apercevoir à Dinard, n’est pas une espèce d’oiseau menacée. À l’inverse, le chevalier gambette, le grèbe esclavon ou encore le bouvreuil pivoine sont protégés.

Malheureusement, l’équivalent de la surface d’un terrain de foot est déforesté en Amazonie toutes les sept secondes tandis que 80% des déchets retrouvés en mer proviennent de la terre. On estime que plus de 1,5 milliard de masques en plastique ont pénétré l’océan en 2020. Ils mettraient chacun entre 100 et 500 ans à disparaitre totalement. L’océan constitue pourtant le plus grand écosystème régulateur de gaz à effet de serre et subit de plein fouet la hausse moyenne des températures.

En 2020, l’humanité a atteint le jour du dépassement le 22 août, date à partir de laquelle elle vit à crédit vis-à-vis des ressources naturelles de la planète. C’est le signe que notre empreinte environnementale, qui mesure l’impact de notre mode de vie, est trop élevée.

Preuve de ces excès, la production française de miel depuis le début du siècle a été divisée par trois en raison du déclin des insectes pollinisateurs. 1/3 de la production alimentaire mondiale dépend pourtant du travail de ces espèces.

Enfin, en ce qui concerne l’histoire de Port-Breton, il a été inauguré en 1923 et était alors surnommé le Versailles Dinardais. Les deux paysagistes Neveu et Saudejeau ont réalisé dans la partie basse du parc un arboretum, c’est-à-dire un ensemble d’arbres remarquables encore admirable aujourd’hui. La mosaïque florale est quant à elle issue de la technique du carré hollandais. Enfin, s’il est bien possible de rencontrer des lamas, ânes et wallabies au parc, il n’y a pas encore de wapiti à Port-Breton !

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